Bienvenue sur le blog des cinéphiles d'Asselin de Beauville

Bienvenue sur le Blog Cinéma du Collège Asselin de Beauville.
De Ducos, en Martinique, nous partageons avec vous notre passion du cinéma.

samedi 5 novembre 2011

Rédiger une critique de film

Comment rédiger une critique de film? C 'est assez simple, et cela peut être très réussi, comme le prouve certaines revues et des blogs de plus en plus nombreux (cf. nos liens favoris)
Pourvu qu'on respecte quelques règles élémentaires, qui consistent à donner non seulement les informations essentielles sur le film, mais aussi une analyse personnelle et argumentée.
Vous écrivez votre Journal du Lecteur, chez vous et au collège? Vous pourriez très bien aussi vous faire un Journal du Cinéphile qui résume tous les films que vous avez vus et aimés (ou pas). Ah... si je l'avais commencé à votre âge, ce serait un sacré pavé, et je me souviendrai sûrement de beaucoup plus de films aujourd'hui!
Voici un exemple de plan pour une critique de cinéma basique. Ce n'est qu'un exemple, il n'est pas exhaustif (c'est-à-dire complet), et rien ne vous oblige à développer tout ce qui est dedans. L'important est que votre critique apporte toutes les informations nécessaires pour mieux connaître et comprendre ce film et qu'elle donne une vision personnelle argumentée.

  1. Informations essentielles
Titre, réalisateur, acteurs principaux ou remarquables, année de sortie, genre.
Résumé qui évite de raconter la fin (pour un film à suspense, c'est toujours dommage!)

  1. Avis personnel
Avis sur l'histoire, la complexité du scénario, la qualité des dialogues; le choix des décors, le traitement de la lumière, la façon de filmer, le montage; le jeu des acteurs, la psychologie d'un personnage; la bande-son, et bien d'autres choses encore.
Analyse du film en regard du genre, par rapport à d'autres films: ce western ressemble-t-il à ceux qu'on a l'habitude de voir? Ce film est-il un remake? Prétend-il être un hommage ou une parodie? Quel lien tisse-t-il avec les autres films du réalisateur? Avec l'ensemble de la filmographie d'un acteur?
Avis global et conseil final.

Nous essaierons de publier davantage de critiques de films sur le blog, n'hésitez pas à nous envoyer les vôtres pour que nous les publiions.

Voici en attendant les critiques à venir quelques conseils de films:


    • The artist,
    • Polisse
    • Un monstre à Paris
    • To be or not to be.
    • La piel que habito
    • La guerre est déclarée
    A très vite, pour de nouvelles critiques, de nouveaux articles.

    lundi 17 octobre 2011

    Inscriptions au club

    Merci à tous ceux qui sont venus dès ce mardi 11 octobre au club cinéma. Le seuil de 30 élèves est atteint et malheureusement, nous ne pouvons plus accepter d'élèves.
    Voici la liste des heureux élus:
    ANATOLE
    BESNARD
    MERLIN
    PAIN
    REGAL
    THERESE
    WELTER
    JEANNE-VARLIN
    MONNIER
    THEODOSE
    GUITTEAUD
    KLEIN
    MONGIS
    PIMBA Li.
    LOCHE ERTUS
    JAPPONT
    MAIRIAUX
    MARLIN
    THEOPHILE
    LAURENDOT

    PALLUD M
    GUERRE
    GUSTAVE
    ATTILUS
    GROSOL S
    GENOU
    PALLUD J
    MARIE-SAINTE
    AUSTER
    MOREZE

    Voici les élèves présents sur liste d'attente. Ceux-ci seront prioritaires en fonction de leur classe, leur ancienneté dans le club et le moment de leur inscription:
    EURANIE A 5è B2
    RENO  6èA4
    J JOSEPH 6èA7
    ETIENNE 4è C7
    MACABRE 5èB2
    FLORENT 5èB3
    GUIOSE 5èB4
    CAMON 6èA4
    HO HIO HEN 6èA2
    J LOUIS 5èB2
    POULIN 5èB5
    RINTO 6èA7
    SINAMA 5èB5
    ZAPHA 3èD3
    DOMINIQUE 4èC8
    GUERRY 4èC5
    LUDON 3èD3
    MONT 4èC7
    VARSOVIE 4èC2

    lundi 10 octobre 2011

    Le club cinéma, version 2011 : présentation

        Oyé, oyé, le club cinéma reprend vie. Comme vous l'avez peut-être vu sur le site internet du collège, nous reprenons ce mardi 11 octobre à 12h45. Nous espérons cette année que vous serez plus nombreux à présenter sur ce blog vos critiques de films (récents ou plus anciens, ceux que vous avez adorés ou détestés).
    Le club cinéma du collège existe depuis 2007. Il est animé cette année par Mme Deshaies et Mme Schorr.
         Comme l'an dernier, le club aura lieu tous les mardis, de 12h45 à 13h45, en salle audiovisuelle.
         Le club cinéma a pour but d'élargir la culture cinématographique des élèves, de les aider à décrypter les images dont ils sont bombardés au quotidien, sous forme de séquences thématiques (nous commencerons par une séquence sur l'enfance au cinéma ). Le club s'inscrit également dans le cadre de l'enseignement de l'Histoire des Arts, et s'adresse plus particulièrement aux 4è et 3è cinéphiles et aux anciens du club. 
         Tous les élèves sont les bienvenus, dans la limite des places disponibles. Inscrivez vous vite sur le site internet du collège!

    dimanche 6 février 2011

    Sita sings the blues

    Au moment où nous travaillons sur les films Bollywood au club cinéma, je ne résiste pas à l'envie de partager avec vous cette belle découverte. Peu de choses à voir avec les films Bollywood, car il s'agit d'un film d'animation. Et cependant, il serait intéressant d'étudier Sita sings the blues, son rapport à l'Inde et la multiplicité de ses références. Tout comme le cinéma Bollywood est imprégné de cinéma occidental, Sita sings the blues est un mélange réussi d'influences, un melting pot visuel et sonore.

    Sita sings the blues est un film d'animation réalisé par Nina Paley en 2008, et récompensé au festival d'Annecy et à celui de Berlin.
    Il raconte de manière très inventive le mythe hindouiste du Ramayana, qui devient ainsi une fable métissée de jazz, à laquelle s'ajoute une histoire d'amour autobiographique. Les technique d'animation sont très variées: dessin, papiers découpés, ordinateur 2D, utilisation d'images libres de droit...), les dessins eux-mêmes donnent une version polyforme de l'histoire. Quant à la musique, outre des fonds sonores indiens, on trouve onze superbes chansons d'Annette Hanshaw, chanteuse de jazz des années 1920. Celles-ci servent à merveille cette histoire d'amour douloureuse entre Rama, le héros de cette geste indienne, et son épouse Sita, figure de la femme idéale en Inde.
    Le Ramayana est un des textes fondateurs de l'Hindouisme. Cette chanson de geste de 24000 vers écrite environ trois siècles avant JC raconte le « parcours de Rama » (sens du mot sanscrit « Rmayana »). Trois personnages en ombre chinoise nous rapporte justement dans le film le mythe du Ramayana: Rama est un jeune prince du royaume d'Ayodhya. Exilé par son père pour une querelle de succession, il quitte le royaume accompagné de sa femme, la belle Sita, et de son frère, Lakshmana (qui apparaît peu dans le film). Hélas, le démon Ravana s'empare de Sita et l'emporte dans son royaume de Lanka (actuel Srilanka). Rama, aidé du dieu-singe Hanuman, ira délivrer sa belle. Cependant, l'histoire est loin de se terminer là, puisque Sita devra encore subir nombre d'épreuves pour reconquérir la confiance de Rama, puis de son peuple.
    Une histoire d'amour triste donc, et qui finit mal. Quelle meilleure musique que le jazz, ce sanglot de l'âme, pour l'accompagner ? Les chansons d'Annette Hanshaw donne une tonalité moderne à ce récit antique, tandis que les changements de dessins (personnages inspirés de l'esthétique indienne, ou bonshommes tout ronds) créent un effet kaléidoscopique. L'histoire d'amour autobiographique parallèle ajoute une nouvelle signification au mythe Hindouiste, tout en variant encore l'esthétique (dessins volontairement plus grossiers, le trait est visible).
    Bref, l'histoire est belle, l'esthétique variée et inventive, le type de narration original (trois narrateurs qui se contredisent pour trouver la véritable histoire de Rama, un entracte de 2mn dans lequel les personnages de l'histoire vont au bar ou aux toilettes...). Tout est réunis pour passer un bon moment.
    Autre bonne nouvelle, Nina Paley a déposé son film sous licence Creative Commons by Sa (attribution share alike), ce qui signifie qu'elle ne demande pas de droits d'auteurs et nous autorise à diffuser et télécharger librement son oeuvre, à condition de ne pas la transformer sans son autorisation.

    Voici un extrait de sa déclaration, traduite en français sur framablog.org, qui vous aidera à mieux comprendre sadémarche:
    « Nina Paley - 28 février 2009
    (Traduction Framalang : Simon)
    Cher public,
    Par la présente, je te donne Sita Sings the Blues. En tant qu’élément culturel il t’appartient déjà, mais je rends la chose explicite avec une licence Creative Commons Attribution-Share Alike. Je t’invite à distribuer, copier, partager, archiver et montrer Sita Sings the Blues. Il provient de la culture partagée, et retourne à la culture partagée.
    Tu n’as pas besoin de ma permission pour le copier, le partager, le publier, l’archiver, le montrer, le vendre, le diffuser ou le remixer. La sagesse conventionnelle m’intime de réclamer un paiement pour chaque utilisation de ce film, mais alors, comment feraient les gens sans argent pour le voir ? À quelle ampleur le film se disséminerait-il s’il était limité par des permissions et des droits d’auteur à payer ? Le contrôle offre une fausse impression de sécurité. La seule vraie sécurité que j’ai, est de croire en vous, de croire en la culture et de croire en la liberté.
    Ceci étant dit, mes collègues et moi même allons mettre en œuvre la licence Share Alike. Tu n’es pas libre de réduire les libertés que je donne sur Sita Sings the Blues et ses dérivés, ni en y imposant un copyright, ni en y ajoutant des DRM.
    Certaines chansons de Sita Sings the Blues ne sont pas libres, et ne le seront peut être jamais ; les lois régissant le droit d’auteur t’obligent à respecter leurs licences respectives. Ce n’est pas de mon fait ; pour plus d’informations sur ce sujet, tu peux lire notre page « restrictions ». »

    Je vous invite donc à regarder et télécharger si vous le souhaitez, le formidable Sita sings the blues, de Nina Paley, sur son site.

    lundi 6 décembre 2010

    Conseil cinéma: Des hommes et des Dieux

    En ce moment passe au cinéma un film excellent qui a reçu le Grand Prix du Jury du Festival de Cannes 2010 et le Prix de l'Education Nationale. Ce long-métrage de Xavier Beauvoix, avec notamment Lambert Wilson et Michael Lonsdale s'intitule Des hommes et des dieux.
    Dans les années 90, dans un monastère perché dans les montagnes du Maghreb, en Algérie, huit moines chrétiens français vivent en harmonie avec leurs frères musulmans. Bientôt, une équipe de travailleurs étrangers est massacrée par un groupe islamiste, et la terreur s’installe dans la région. Les moines refusent la protection proposée par l'armée, se demandent s'ils doivent partir, mais persistent à rester auprès des habitants pour poursuivre leur oeuvre de paix et de foi.
    Ce film s’inspire librement de la vie des Moines Cisterciens de Tibhirine en Algérie de 1993 jusqu’à leur enlèvement en 1996. On peut dire qu'il est contemplatif, car il y a peu de dialogues et le quotidien des moines n'est pas trépidant, mais la peur et la tension s'installent au fur et à mesure. La menace est là, et du coup, le film pose des questions essentielles: celles du libre-arbitre (que choisir?), de la liberté (suis-je libre si je cède à la menace?)
    On y apprend tout d'abord la vie des Sisterciens: le silence est important dans la spiritualité Sistercienne et la parole est comptée, il faut éviter les « paroles inutiles » pour savoir mieux écouter la parole de Dieu et celle des hommes. Ces moines vivent dans des endroits reculés où ils cultivent la terre. Ils doivent être humbles, charitables et miséricordieux envers tous les hommes. De plus, on découvre la situation complexe de l'Algérie à la fin du XX° siècle, perdue entre militarisme et intégrisme islamiste.
    Au-delà de l'aspect religieux, le film est une belle leçon de vie, et la mise en scène et la lumière sont particulièrement soignées. La scène finale du repas, notamment, est très symbolique.
    Je vous conseille donc ce film, tout en vous mettant en garde: Si vous aimez l'action violente, les effets spéciaux tapageurs et l'humour primaire, évitez ce film, vous vous ennuierez. Si vous voulez voir une histoire poignante, quasiment une tragédie, très bien filmée et qui fait réfléchir, n'hésitez plus, allez voir Des hommes et des dieux.

    jeudi 18 novembre 2010

    Le Club cinéma passe à la vitesse supérieure!

    Chers élèves, 
    Suite à cette seconde séance, vous êtes désormais 48 à vous être inscrits sur le site du collège. Cet engouement nous permet donc de créer deux niveaux pour le club, et donc 2 séances hebdomadaires, avec l'accord de M. le Principal :

    - Le mardi, de 12h45 à 13h45 : séance des élèves confirmés (élèves inscrits les années précédentes, élèves de 3è)
    - Le jeudi de 12h45 à 13h45 également: séance des élèves débutant le club.

    Pour la suite de cette première séquence, les extraits vus seront globalement les mêmes, mais les analyses seront plus approfondies le mardi.

    Cette nouvelle organisation commence dès la semaine prochaine. Il y aura donc Club Cinéma mardi 23 novembre pour les confirmés, et jeudi 25 novembre pour les débutants.

    Vous recevrez sur votre messagerie Zimbra la liste exacte des groupes. S'il y a des impossibilités ou des changements, merci de nous les signaler rapidement, par retour de message ou de vive voix, car ces listes seront remises à la Vie Scolaire pour l'organisation de la cantine et des absences.

    Merci de votre enthousiasme, et à la semaine prochaine!

    mardi 16 novembre 2010

    Critique N°1: Devdas

    * Devdas *

        Devdas est un film de Sanjay Leela Bhansali avec Shahrukh Khan et Aishwarya Rai .
         Ce film parle d'une histoire d'amour impossible entre Devdas, issu d'une famille riche et Paro, voisine de classe moyenne.
        Débordant d' émotions, ce film m'a beaucoup marquée.
       D'un point de vue cinématographique, je ne peux rien dire si ce n'est que les effets montrent bien que c'est du cinéma bollywoodien (comme cette impression créée par les effets de caméra: comme si le comédien reculait tout en avançant).
    Je conseille ce films à :

    - tous les fans de Bollywood
    et
    - tous les accros aux histoires d'amour.

    Nina, 3° D7